Le point de départ d’une grande traversée. C’est le grand jour.J’écris ces lignes depuis le train qui m’emmène en Suisse.Aujourd’hui débute une nouvelle aventure : mon tout premier voyage en sac à dos, seule, à travers l’Europe. Cela faisait partie de mes résolutions de l’année : sortir de ma zone de confort et partir découvrir le monde. Le but ? Concilier travail et voyage. Je pars donc avec mon sac… et mon ordinateur. Un projet, un défi, un véritable challenge pour moi que de partir trois semaines loin de tout ce que je connais. Je voulais découvrir une autre manière de voyager : plus responsable, plus lente, plus savoureuse. Avoir le temps de contempler ce qui m’entoure, le temps de me sentir libre. Tout est accessible en train avec le pass Interrail. Parce que c’est plus simple : la même monnaie partout, pas trop loin de chez moi… Bref, c’est rassurant pour une première expérience. Voyager en train : un choix délibéré J’ai choisi de voyager en train pour des raisons principalement écologiques. Je voulais un périple qui génère le moins de pollution possible.Mais au-delà de ses avantages pour la planète, le train permet aussi de contempler des paysages incroyables. Je suis convaincue que le trajet fait partie intégrante du voyage. Le train permet une transition en douceur, des rencontres… et aussi de sortir mon ordi pour travailler, joignant ainsi l’utile à l’agréable.Quoi de plus inspirant que de voir les paysages défiler sous ses yeux ? Préparer un long périple ferroviaire Au programme ? Un tour d’Europe : Zürich (Suisse), Milan (Italie), Vienne (Autriche), Prague (République tchèque), Berlin (Allemagne), Amsterdam (Pays-Bas), Bruxelles (Belgique), puis retour à la maison. Comme je voyage en train, je reste uniquement dans les grandes villes où il me dépose. Je passe entre trois et quatre nuits dans chacune, ce qui me laisse le temps de bien les explorer. Je me laisse aussi la possibilité de prolonger mon séjour si je me sens particulièrement bien dans un endroit. Pour me déplacer, j’ai choisi un pass Interrail. Le mien comprend dix jours de trajet, répartis sur deux mois. En plus d’être économique, il offre une grande flexibilité. Même une fois le train réservé, il est possible de modifier l’horaire. Tous les billets sont directement disponibles dans l’application. Je n’ai pas vraiment planifié ce voyage, mis à part une estimation des périodes dans chaque ville. Par exemple, j’arrive en Suisse aujourd’hui. Je prends un train demain pour l’Italie. J’ai réservé une auberge sur place pour quelques jours. Mon train pour Vienne est déjà booké, mais la suite… ne l’est pas encore. Une fois sur place, même chose : je ne prévois rien. Je regarde dans le train ce qu’il y a à voir à proximité, et une fois dans les rues, je n’ai pas d’itinéraire fixe. Je me laisse surprendre, je fais souvent des détours pour voir ce qui attire mon regard. Matériel et état d’esprit Voyager en train, c’est apprendre à être minimaliste.J’ai avec moi : Et aussi : C’est tout. Pour un mois.Pour celles et ceux qui sont habitué·e·s à voyager ainsi, vous trouverez peut-être que c’est encore beaucoup… mais pour moi, c’est déjà énorme ! Ce que je cherche dans ce voyage Je l’avoue : quand j’ai imaginé ce voyage, j’étais super impatiente. Mais plus les jours approchaient, plus j’étais terrifiée. Je ne suis jamais partie seule. Jamais aussi longtemps. Jamais en sac à dos.Bref, une expérience totalement nouvelle. J’avais besoin de me prouver que j’en étais capable. Besoin de découvrir le monde, et de me découvrir moi-même. Me reconnecter à ce qui m’entoure. Voir de nouvelles choses. Rencontrer de nouvelles personnes. Trouver de nouvelles sources d’inspiration.Et puis, expérimenter une autre manière de travailler. Tester le mode de vie des digital nomads. Je suis de nature curieuse, il fallait bien tenter l’expérience ! Et cette année, j’ai 25 ans. Je fêterai mon anniversaire loin de ma famille, loin de mes amies. Le quart de siècle, ça se fête. Et pour moi, cette année, ça passe par cette expérience folle. En route… Je suis partie en m’autorisant à rentrer à tout moment si je ne me sens pas bien. Parce que je pense que voyager seul·e, ce n’est pas fait pour tout le monde.Peu importe la durée finale de ce périple : le simple fait d’être montée dans ce train aujourd’hui me rend déjà fière. Mais évidemment, je pars avec l’envie de vivre cette expérience à fond. De voir de belles choses, de faire de belles rencontres… et de travailler aussi ! Je posterai des photos de ce voyage sur mon compte Instagram. Si vous souhaitez suivre l’aventure en direct, n’hésitez pas à me suivre !Et qui sait… peut-être que cela vous donnera à vous aussi l’envie de partir à l’aventure !