Graphisme

C’est quoi le greenwashing ?

C’est quoi le greenwashing ? Le vert n’est pas toujours si vert… Ces dernières années, l’écologie est devenue un argument de vente puissant. Les marques rivalisent de créativité pour afficher leur engagement envers la planète. Mais derrière cette avalanche de slogans verts et de feuilles dessinées, se cache parfois une autre réalité : celle du greenwashing. Mais alors, c’est quoi exactement le greenwashing ? Et quel rôle joue le design graphique dans cette pratique ? Le greenwashing, définition simple Le greenwashing, ou « écoblanchiment », c’est le fait pour une entreprise de se faire passer pour écologique grâce à sa communication, sans l’être réellement dans ses actions. Par exemple : Une marque de vêtements qui lance une “collection éco-responsable” fabriquée avec 5% de coton bio, alors que le reste de sa production reste ultra polluante. Une entreprise pétrolière qui vante ses “investissements verts” alors que 95% de ses activités restent fossiles. Le but : améliorer son image auprès du public… sans remettre en question ses pratiques. Le rôle du design graphique dans tout ça Le greenwashing s’appuie beaucoup sur l’image. Et donc sur le travail des graphistes. Voici comment : Utilisation abusive du vert et d’éléments naturels (feuilles, gouttes d’eau, montagnes, etc.) Typographies douces et rondes qui inspirent la confiance et la pureté Faux pictogrammes imitant les labels écologiques sans certification réelle Packaging « naturel » : kraft, texture papier, illustrations « fait main », etc. Ces codes visuels rassurent inconsciemment le consommateur, même si le message est vide de sens ou trompeur. En tant que graphiste, suis-je complice ? Pas toujours volontairement. Mais le design a un pouvoir immense : il peut embellir, adoucir… et parfois camoufler. Le graphiste peut donc, sans le vouloir, participer à la désinformation du public. Comment éviter de tomber dans le piège ? Voici quelques réflexes simples : Poser des questions à tes clients sur la véracité de leurs engagements Refuser les missions douteuses si tu sens que le discours ne colle pas à la réalité Privilégier la transparence visuelle : pas besoin d’enjoliver si l’action est sincère Collaborer avec des projets éthiques, même si le budget est plus modeste au départ Être freelance, c’est aussi choisir avec qui on travaille.Tu n’es pas juste un exécutant. Tu es aussi un acteur de sens. Un design éthique, ça ressemble à quoi ? Un bon design ne cache rien. Il explique, il éduque, il valorise les efforts réels sans exagérer. Par exemple : Une marque qui affiche clairement son bilan carbone Un packaging qui montre les limites autant que les progrès Une communication qui évite les termes flous comme “naturel”, “éco-friendly” ou “bon pour la planète”, sans preuve En conclusion Le design graphique n’est pas neutre. Il influence. Il peut faire partie du problème… ou de la solution. En tant que graphistes, nous avons le pouvoir — et la responsabilité — de créer une communication plus honnête, plus transparente, plus respectueuse. Et si on commençait par dire la vérité avec nos visuels ?

Voyage

Retour de voyage

Le retour à la réalité Pendant 3 semaines, je suis partie seule, en train, à travers l’Europe. J’ai visité Zurich en Suisse, Milan en Italie, Vienne en Autriche, Prague en République tchèque, Berlin en Allemagne, Amsterdam aux Pays-Bas et Bruxelles en Belgique. Il est temps de vous parler de mon retour de voyage. Je voulais, à travers ce voyage, m’ouvrir davantage au monde, partir à sa découverte ainsi qu’à la rencontre de moi-même. Je voulais aussi découvrir les moyens de communication des autres pays ainsi que leur art d’un point de vue graphique, architectural et culturel. Je suis revenue depuis maintenant une semaine et j’aimerais vous partager mon expérience et vous raconter ce que ce voyage a changé pour moi. Les moments forts De toutes les destinations que j’ai faites, c’est Prague que j’ai préférée : la ville est magnifique. J’avais déjà visité Budapest il y a quelques années, et je peux désormais affirmer que j’adore les pays de l’Est, surtout pour leur architecture. Les immeubles sont beaux, on trouve des monuments à chaque coin de rue, la ville est très vivante. C’est un plaisir de déambuler dans les rues, de s’y perdre et de prendre le temps d’admirer ce qui nous entoure. J’ai d’ailleurs ressenti ce même sentiment à Vienne. Prague – Place de la Vieille-Ville J’ai aussi adoré Bruxelles, pas pour la ville en elle-même mais pour les rencontres que j’y ai faites. Car oui, ce qui nous fait nous sentir bien quelque part, c’est aussi notre entourage. Il faut savoir que pour ce voyage, j’avais toujours l’occasion de faire des rencontres. Déjà, je voyageais en train. Passer plusieurs heures à regarder le paysage, c’est sympa, mais c’est aussi l’occasion de papoter avec le passager à côté de soi. J’ai aussi passé toutes mes nuits en auberge de jeunesse. Partager sa chambre, son intimité, ça crée des liens. Certaines filles ne restaient que le temps d’une nuit, et dans ce cas, c’est compliqué de nouer des liens. Mais lorsque d’autres personnes restent plusieurs nuits comme vous, il est plus facile de prévoir de sortir ensemble ou simplement de parler un peu chaque soir, par exemple. Dans tous les lieux que j’ai vus, j’ai été inspirée. J’ai même, pour la première fois de ma vie, tenu un journal intime. J’ai pu y mettre toutes mes pensées, mes ressentis. J’ai aussi beaucoup dessiné. J’ai aimé immortaliser certains lieux en croquis plutôt qu’en photo. Ce que ce voyage m’a appris C’était pour moi la première fois que je voyageais seule. La première fois où j’étais vraiment seule, d’ailleurs. Pas d’amis, pas de famille à proximité. J’ai appris à profiter, à aimer cette solitude. Le journal intime que j’ai tenu le temps de mon voyage a été un vrai outil thérapeutique. En y écrivant toutes mes pensées, j’ai sorti plein de petites choses refoulées depuis longtemps. J’ai aussi appris que, si parfois on ne se sent pas vraiment à sa place, c’est qu’on a peut-être juste besoin de bouger pour mieux apprécier ce que l’on a. Le jour de mon retour, j’étais partagée entre la joie de rentrer, de retrouver mes proches, mes habitudes (mon confort)… et la tristesse, la déception que ce soit déjà la fin de ce voyage. J’ai d’ailleurs décidé, lors de ce voyage, de l’instaurer comme une tradition. Chaque année, au printemps, pour mon anniversaire, je pars au moins 15 jours à la découverte du monde. Il y a aussi quelque chose que j’aimerais vous partager. Une anecdote d’avant mon départ. Premier voyage seule, j’étais un peu stressée de partir… En saluant mon frère, il m’a demandé pourquoi je stressais. À ses yeux, on stresse pour un examen, ou quand il y a un enjeu, quelque chose à louper. Il m’a alors dit :« Tu n’as rien à échouer, aucune raison de stresser. »Ces mots m’ont accompagnée tout au long de mon voyage.Et vous savez quoi ? Il avait raison ! Je n’ai même pas loupé un seul train. L’après-voyage Je suis rentrée depuis un peu plus d’une semaine. Les premiers jours après mon retour étaient fantastiques. J’ai pris le temps de rendre visite à ma famille et à mes ami·es. Mais une fois les retrouvailles passées et remise dans le bain des journées habituelles… j’ai trouvé mes journées longues et ennuyantes, rien à découvrir. Mes sentiers de balade sont tous connus, je n’ai rien à explorer ici. Je sais désormais profiter de ce que j’ai. Et puis, j’ai encore plein de choses à partager sur ce voyage. Je suis toujours en contact avec les personnes que j’ai rencontrées pendant mon périple, et ces petits détails me permettent de garder un pied dans mon aventure. Je garde aussi le même état d’esprit : celui qui dit que rien n’est impossible, qu’il faut vivre chaque jour à fond, comme si c’était le dernier, et se satisfaire des petits moments anodins qui nous rendent heureux. Une invitation au voyage Si vous hésitez, si vous lisez ces mots parce que vous avez une envie de voyage… n’hésitez plus ! Ce voyage m’a prouvé que j’en étais capable. Je n’avais jamais fait ça, j’étais seule, en tant que femme, et j’avais très peur. La vérité, c’est que nombreuses sont les femmes seules qui voyagent. Ne vous arrêtez pas à cause de vos croyances limitantes. Tentez. Vous n’avez rien à perdre. Bien sûr, comme partout, il faut rester prudente. Certains pays sont aussi plus sûrs que d’autres. C’est sans doute la meilleure expérience de ma vie. Celle qui m’a fait le plus prendre confiance en moi, qui m’a le plus sortie de ma zone de confort, qui m’a le plus appris. Finalement, l’expérience qui m’a le plus donné confiance en moi.

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